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Mondialisation ou asiatisation ?

17 avril 2012

0.2 Définition de la mondialisation

Définition de la mondialisation:

La mondialisation désigne l'expansion et l'harmonisation à l'échelle du monde des liens d'interdépendance entre les nations, les activités humaines et les systèmes politiques . Ce phénomène touche les personnes dans la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propres à chacun. Il évoque aussi les transferts et les échanges internationaux de biens, de main-d'œuvre et de connaissances.

Ce terme, spécifique à l'environnement humain, est souvent utilisé aujourd'hui pour désigner la mondialisation économique, et les changements induits par la diffusion mondiale des informations sous forme numérique, par exemple avec l'Internet.

 ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Mondialisation )

 

 

Résumé: Cette définition nous explique grossièrement ce qu'est la mondialisation.

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4 avril 2012

2.1 Diagramme produits dangereux.

 

article_SGE

(http://www.google.fr/imgres?q=logo+made+in+china&um=1&hl=fr&client=firefox-a&sa=X&rls=org.mozilla:fr:official&tbm=isch&tbnid=K6AS2e1LsCFlEM:&imgrefurl=http://www.20minutes.fr/monde/chine/254762-Monde-Made-in-China-les-produits-dangereux.)


Résumé: Cette image nous présente deux diagrammes concernant la dangereusité des produits importés en europe. Le second diagramme insiste sur le fait que la plupart des produits dangereux qui sont importés viennent de Chine.

4 avril 2012

3.1 Atol: Pourquoi j'ai relocalisé ?

POURQUOI J'AI RELOCALISÉ ?

Le distributeur a rapatrié la production des lunettes de sa propre marque en 2005. Il espère désormais parvenir à concilier production française et positionnement moyenne-gamme.

Depuis la relocalisation de leur production en 2005, les opticiens Atol se sont faits les chantres du «made in France». C'était déjà «par dépit» que la coopérative avait délocalisé sa production en Chine, en 2003. Elle n'était alors pas parvenue à trouver dans le Jura un sous-traitant qui accepte de produire ses modèles.

«A l'époque, nous venions d'obtenir en exclusivité la licence Ushuaïa. Avec notre réseau de 200 points de vente seulement, les industriels que j'ai démarchés pour fabriquer cette collection ont eu peur de n'avoir pas assez de volume à produire. Ils ont cru à un «one shot». Nous avons dû, à regret, partir en Chine», se rappelle Philippe Peyrard, directeur général délégué d'Atol.

Lorsque la coopérative atteint les 350 points de vente en 2005 750 aujourd'hui -, le PDG, qui n'est pas entièrement satisfait de sa production chinoise et n'oublie pas son idée de départ, retente sa chance dans le Jura. «Pour y avoir déjà travaillé, je savais que les industriels locaux pouvaient innover davantage, et nous permettre de nous démarquer de la concurrence», explique-t-il. Cette fois, les fabricants sont convaincus. La relocalisation de la quasi-totalité de la production d'Atol est chose faite en septembre 2005.

Hausse des prix de 10%

L'un des sites produisant les lunettes Atol, dans le Jura. (DR)
L'un des sites produisant les lunettes Atol, dans le Jura. (DR)

A cette époque, la direction se félicite de vendre des lunettes qui «gagnent en finesse», et dont les couleurs sont «plus sympa». Mais le coût de revient d'une paire est tout de même multiplié par deux voire trois, si bien que le consommateur comme les marges en pâtissent. «Dans un premier temps, c'est notre centrale d'achat qui a amorti le choc. Pour le consommateur, les prix ont quand même augmenté d'environ 10% à cette période, de 130 euros la paire en moyenne, à 145 euros», précise le directeur général.

C'est en 2008 seulement que le groupe a trouvé le modèle qui lui permettra d'amortir son «made in France». Car l'optique est une industrie gourmande en main d'œuvre. «Avec un différentiel de coût salarial de 1 à 15 entre la France et la Chine, nous ne pouvions produire dans l'Hexagone qu'en montant en gamme», explique Philippe Peyrard. Atol doit finalement comme prévu son salut à l'innovation. La mise au point de branches «clipables» permet de faire passer le prix de vente des lunettes à 200 euros et de viabiliser leur modèle de production.

Co-conception des produits

Pour Philippe Peyrard, cette invention a été facilitée par la relocalisation, et la possibilité de co-concevoir les modèles avec les industriels. «La barrière de la langue n'existe pas. Nos sous-traitants savent ce que nous souhaitons. Leur savoir-faire leur permet de trouver des solutions, de nous faire des propositions. C'est ainsi que nous avons pu baisser le coût de revient de nos lunettes à montures métalliques, en concevant des modèles sans vis ni soudures», explique-t-il encore.

Aujourd'hui, le défi d'Atol est d'abaisser encore le coût de revient de ses produits pour viser le cœur du marché. «Nous réfléchissons actuellement à un modèle économique qui nous permette de produire en France tout en nous positionnant sur du moyenne-gamme, comme la plupart de nos concurrents. Pour l'instant, on se creuse encore les méninges». Le troisième réseau français devrait livrer le fruit de ses réflexions d'ici à quelques mois.

(http://www.lefigaro.fr/societes/2011/08/26/04015-20110826ARTFIG00406-atol-mise-plus-que-jamais-sur-le-made-in-france.php )


Résumé: Cet article du figaro nous fait part de la volonté de certaines enseignes de produire en France. Dans ce cas, c'est l'entreprise d'optique ATOL qui affiche ses ambitions de fabriquer sa production en France, plus précisemment dans le Jura.



4 avril 2012

3.2 Franchise Atol: nouvelle commande de 10 000 montures dans l'Ain.

Franchise Atol : nouvelle commande de 10 000 montures dans l'Ain

Rédigé le 05.09.2008 à 08h10


Après avoir relocalisé la production d’une première collection en 2005, ATOL confirme son approche en faveur du Made in France en lançant une seconde ligne conçue et fabriquée en France. L’enseigne vient de passer une nouvelle commande de 10 000 montures à la filière optique de l’Ain pour sa nouvelle collection Adriana Karembeu.

Après le Jura, ATOL réaffirme son attachement à sa stratégie de relocalisation et d'implantation locale en annonçant une nouvelle commande de 10 000 montures à l'industrie lunettière de l'Ain.

En faisant le choix du Made in France, les Opticiens ATOL vont à contre-courant des pratiques en vigueur dans l'optique, où près de 80% de la production est faite à l'étranger. Choisir le Made in France, c'est également l'assurance de produits de qualité, de délais de réapprovisionnement raccourcis et d'une satisfaction client accrue.

Le saviez-vous ?

En effet, d'après une étude IPSOS/ATOL(1), plus de 60% des Français se disent prêts à acheter un équipement optique produit en France, même si les prix restent plus élevés. Les interviewés déclarent être prêts à payer 17% plus cher une paire de lunettes fabriquée sur le territoire.

Dans un contexte de difficultés dans la filière industrielle française et notamment dans le bassin d'Oyonnax (Ain), cette nouvelle commande d'ATOL permettra de pérenniser l'emploi local et de valoriser le savoir-faire de la filière lunetterie dans la région.

Jean-Charles De Lemps, PDG de Modern'Optique, fabricant de la nouvelle collection ATOL : « Aujourd'hui Atol est le seul réseau d'Opticiens à faire fabriquer des lunettes en direct. Depuis 2004, nous enregistrons une hausse de 20% de notre chiffre d'affaires tous les ans. Nous avons triplé notre surface de production pour une meilleure qualité et de meilleurs services. Grâce à la confiance d'Atol, Modern'Optique peut investir et entrer dans le cercle vertueux de la croissance. L'entreprise dispose déjà d'une usine plus moderne et de machines à commandes numériques permettant d'augmenter la productivité, d'être plus compétitif et donc de se redéployer à l'export, notamment aux États-Unis. »

Philippe Peyrard, Directeur Général Délégué : « Il y a trois ans, la coopérative décidait de relocaliser en France la production de la collection Ushuaia Optique. Nous annoncions alors que cette décision s'appuyait sur une démarche de fond d'Atol en faveur de la qualité et d'une approche responsable de l'économie et des affaires. Avec cette nouvelle commande à l'industrie française de l'industrie, Atol confirme le soin tout particulier qu'elle porte au principe de développement solidaire, participant à la création ou à la préservation d'emplois en régions. En effet, notre activité d'Opticien nous offre d'être proches de nos concitoyens pour chacune des villes où nous sommes implantés. »

Cette nouvelle commande concerne la collection ATOL, au nom de l'égérie de l'enseigne : Adriana Karembeu.

La collection Adriana Karembeu, Made in Oyonnax

Cette collection, fortement influencée par les collections de haute-couture, propose des montures 100% en acétate haut de gamme, et dont les finitions réclament le plus grand soin : incrustations de dentelles, de paillettes, de strass, etc...

Du travail d'orfèvre à la hauteur du savoir-faire oyonnaxien...

(1) Étude réalisée en septembre 2006

A propos des Opticiens ATOL

Fondé en 1972 sous forme de groupement coopératif, ATOL (l'Association des Techniciens en Optique et Lunetterie) est aujourd'hui la 4ème enseigne du marché de l'optique en France. Le réseau compte plus de 700 magasins à l'enseigne et développe un chiffre d'affaires fin 2007 de plus de 306 millions d'euros. En mai 2008, ATOL devient le premier réseau national d'Opticiens certifiés ISO 9001 apportant une garantie de la qualité du service au consommateur.

Elle appuie son développement sur sa structure 100% coopérative, contrôlée par des opticiens de métiers, et animée par des professionnels compétents, tournés avant tout sur la qualité du produit, la formation de ses professionnels, et une implication sur le terrain pour la santé visuelle. L'enseigne est d'ailleurs partenaire de l'ASNAV, l'Association Nationale pour l'Amélioration de la Vue.

( http://www.observatoiredelafranchise.fr/indiscretions-actualite/ATOL-atol-agit-en-faveur-de-la-relocalisation-26597.htm )


Résumé: Cet article est issu du magasine " observatoire de la franchise ". Ce document nous informe sur les fermes convictions d'ATOL de produire en France. Atol a passé une nouvelle commande de 10 000 montures à une entreprise de l'Ain ( Modern'optique) situé à oyonnax. Cette commande devrait perreniser la lunetterie dans l'Ain.

4 avril 2012

3.3 Geneviève Lethu,le retour au "made in France ".

Geneviève Lethu, le retour au " made in France " - Nicole Vulser

Le Monde - Page Trois, mardi, 14 avril 2009, p. 3

Positionnement ostensiblement à contre-courant, politiquement correct, choix éthique ou stratégie opportuniste ? Depuis trois ans, la marque rochelaise des arts de la table Geneviève Lethu a décidé de relocaliser sa production en Europe - essentiellement en France - et d'abandonner presque totalement la fabrication de ses produits en Chine.

Geneviève Lethu, c'est la réussite hors norme d'une marque emblématique. En 1972, sa fondatrice a révolutionné les arts de la table en créant le premier grand réseau de franchise de magasins dédié à l'art de la cuisine et au goût. Dans de petits magasins à la façade vert foncé sont vendues des collections de vaisselle, de verres, de nappes ou de casseroles gais, pas trop chères, élégantes et renouvelées tous les six mois. Ce nouveau concept, inconnu à l'époque, où le choix devait se faire entre la porcelaine de Limoges - très chic - et la banale assiette de supermarché, s'est rapidement imposé en France puis à l'international.

Pour des raisons financières, comme bon nombre de distributeurs de vaisselle qui souhaitaient s'assurer des marges confortables, Geneviève Lethu faisait fabriquer une grande partie de ses collections en Chine. " Or, explique Edmond Kassapian, arrivé à la tête de la PME en 2002, depuis 2005, nous constations des problèmes presque à chaque envoi, dans chaque container en provenance de Chine. Nous étions confrontés, chaque jour davantage, à des problèmes de qualité avec les fabricants chinois. L'exécution des commandes n'était pas toujours respectée, loin s'en faut. Le cahier des charges non plus. Cela pouvait se traduire par une couleur qui n'était pas celle désirée - avec un vert prairie qui devient par exemple un improbable vert anglais - ou, de façon plus grave, par l'utilisation de composants ne respectant pas les normes alimentaires, comme les additifs au cadmium, par exemple, dans la fabrication des assiettes. Ce qui est strictement interdit en France. "

Le PDG de l'entreprise, revendue par Geneviève Lethu en 1997 au groupement d'achat Fliba, également présent dans les arts de la table, assure que les prix de fabrication et de transport ont, par ailleurs, considérablement augmenté dans " la plus grande manufacture du monde ".

Autre élément qui a largement contribué à cette relocalisation en Europe : " Tout est immédiatement copié en Chine. " Si bien que certains décors d'assiettes créés pour la marque ont été abusivement commercialisés, en Afrique du Sud ou en Indonésie. " Nous ne sommes ni L'Oréal ni LVMH, on ne peut pas déposer des brevets dans le monde entier, ça nous coûterait beaucoup trop cher ", précise-t-il.

Forte d'un réseau de plus de 120 magasins dans le monde, de l'Europe aux Etats-Unis, en passant par le Japon et la Corée du Sud, cette marque typiquement française reprend donc le chemin du " made in France " ou du " made in Europe ". " En revenant en Europe il y a trois ans, nous avons anticipé des problèmes que beaucoup rencontrent aujourd'hui ", affirme M. Kassapian. Dans la mesure où l'entreprise vise une clientèle moyenne-haute gamme, " nous avons un devoir de qualité et de créativité ", ajoute-t-il, en faisant visiter l'immense showroom implanté à Périgny, dans la zone industrielle de La Rochelle. Seuls 10 % des articles sont encore fabriqués en Asie (essentiellement les objets de décoration), contre 40 % à la fin des années 1990.

Le linge de maison, les nappes, les torchons, les serviettes... sont désormais à 97 % de fabrication française, essentiellement produits chez les tisserands des Vosges. La coutellerie et certaines gammes de couverts sont réalisées dans la région de Thiers (Puy-de-Dôme). Geneviève Lethu a ainsi récemment démarré la production de couteaux Laguiole. Tous les moules à pâtisserie ont également rejoint la liste des produits désormais commandés dans l'Hexagone. Comme une petite partie de la vaisselle : trois collections en grès sont fabriquées dans le sud de la France et certains chromistes de Limoges sont également sollicités. Mais la plupart des objets en porcelaine sont usinés, pour des raisons de coûts, en Pologne, en Roumanie, au Portugal ou en Turquie.

" Produire en France ou en Europe revient de 15 % à 50 % plus cher qu'en Chine, selon les produits, mais dans la mesure où il fallait parfois mettre à la poubelle la moitié des conteneurs, la question de la relocalisation s'est imposée d'elle-même. Même s'il n'est pas facile de trouver en France des sous-traitants compétents, tant le tissu industriel est sinistré ", affirme le PDG. Il a dû travailler très en amont avec eux pour maintenir des prix de marché corrects.

L'étiquette " made in France " ou " made in Europe " fait partie intégrante de la stratégie de la marque. " Les Américains ou les Australiens n'ont pas besoin de nous pour acheter chinois. Ce qu'ils veulent, c'est du "typical french" ", explique M. Kassapian. Dans le dernier catalogue printemps-été 2009 de la marque, un petit poinçon " F " permet de repérer les produits fabriqués en France. Sur la totalité de la collection, ils ne sont pourtant guère légion. Le petit poinçon " E " (fabrication européenne) est apposé sur de nombreux services de vaisselle et les ustensiles de cuisson. Mais l'acheteur n'en trouvera pas un seul pour les verres - fussent-ils destinés à déguster des crus français - ni pour une longue liste de produits, du paillasson au dénoyauteur à prunes...

Le PDG de Geneviève Lethu reste assez agacé par certains concurrents qui s'en tiennent à une " relocalisation marketing ", en faisant fabriquer des pièces en Chine qui seront assemblées dans l'Hexagone pour bénéficier d'un " made in France " plus prestigieux.

Il a conscience de ne pas aller forcément dans le sens du vent, mais ne se fait pas prier longtemps pour dire qu'il aimerait bien " un peu plus de patriotisme économique européen ". Une pique contre les Carrefour et les Leclerc qui font fabriquer leur vaisselle en Asie tout en refusant de baisser leurs marges ? Ou qui cherchent à s'implanter davantage en Chine ? Sans doute, puisque le PDG de Geneviève Lethu a, par le passé, travaillé à la tête de Roche Fortuné, l'une des cinq entités du GIE Fliba, qui vendait précisément des assiettes chinoises à ces géants de la distribution.

Son patriotisme européen lui est venu en côtoyant le chauvinisme américain. Il aimerait qu'ici aussi " les marchandises d'importation soient davantage taxées et contrôlées ". Et conclut : " Plutôt que de débloquer beaucoup d'argent pour venir en aide aux chômeurs, il pourrait être plus logique d'aider les entreprises à fabriquer français ou européen. " Il regrette amèrement qu'aucun homme politique ne l'ait appelé pour reprendre cette idée...

Mardi 14 avril 2009

( http://toutsurlachine.blogspot.com/2009/04/genevieve-lethu-le-retour-au-made-in.html )


Résumé: Cette article nous informe sur la volonté de certain chef d'entreprise de fabriquer une partie de leur production en France. Ici, c'est les arts de la table "Geneviève Lethu" qui sont à l'honneur. Ne trouvant plus aucun avantages à fabriquer en Chine, l'entreprise des arts de la table est revenue à une fabrication française et européenne.

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4 avril 2012

3.4 Rossignol quitte Taiwan et revient au nid.

Rossignol quitte Taïwan et revient au nid

Après une délocalisation en 2007, le fabricant de skis devrait rapatrier sa production asiatique en Haute-Savoie d’ici janvier.

C’est une pratique tellement rare que le mot n’est pas dans le dictionnaire. Le fabricant de ski Rossignol a annoncé qu’il allait «relocaliser» des emplois en France. Le geste n’a rien de patriotique. Il est d’abord économique. Et un peu symbolique. Rossignol va rapatrier d’ici janvier la production de 60 000 paires de skis de Taïwan à Sallanches, en Haute-Savoie, dans l’un des sites historiques du groupe, berceau de la marque Dynastar. Cette usine, dernière fabrique de skis en France depuis la fermeture de Salomon l’an dernier, produit 170 000 paires par an (sur 850 000 vendues chaque année par Rossignol).

Le volume rapatrié n’est donc pas anecdotique pour Sallanches. Le nombre de créations d’emplois résultant de cette relocalisation est en revanche plus modeste. Vingt équivalents temps plein, pour la plupart des CDD ou des CDI à temps partiel qui ne compensent pas les suppressions d’emplois ces dernières années chez Rossignol. En cinq ans, le groupe a perdu près la moitié de ses salariés, passant de 2 300 emplois dans le monde en 2005 à 1 200 aujourd’hui.

«Contraignant». En 2009, sur le site de Sallanches, un tiers des emplois ont été supprimés ou transférés au siège de Moirans, en Isère. Un jeu de bascule qui s’inscrit dans le plan de relance initié l’an dernier et que le PDG, Bruno Cercley, appelle «un retournement d’entreprise» (lire ci-contre). En clair : faire de Rossignol, dans le rouge depuis le début des années 2000, une société à nouveau rentable et, si possible, durable. Or, dans cette grande opération de rationalisation des coûts, des moyens et des objectifs, il s’est avéré que les délocalisations n’étaient pas toujours avantageuses. «Nous nous sommes aperçus que produire à Taïwan nous coûtait à peu près la même chose que de produire en France. Sauf que c’est beaucoup plus contraignant pour nous. On a des délais plus longs, on perd en flexibilité», résume Cercley.

Le calcul a été assez simple pour Rossignol. Les matières représentent 70% du coût de la fabrication d’un ski. Or, ces polyéthylènes très spécifiques ne sont fabriquées qu’en Europe. Il fallait donc d’abord les exporter à Taïwan. Première contrainte, premiers surcoûts. Ensuite, le faible coût de la main-d’œuvre n’était pas aussi intéressant qu’il semblait. Comme l’explique Mimmo Salerno, directeur de l’usine de Sallanches, «le faible taux horaire de la main-d’œuvre asiatique est à multiplier avec un temps de fabrication plus long en raison d’une moins forte automatisation, ce qui fait qu’on ne gagne que très légèrement au total». D’autant que pour la fabrication de ces skis «entrée de gamme», le coût de la main-d’œuvre, même en France, représente moins de 20% des coûts de production. Enfin, le temps de transport (six à huit semaines, par bateau), et la rigidité qui en découle, a fini de convaincre Rossignol qu’il valait mieux produire en France. «Cela nous permet de produire plus sur commande et moins par prévision. On a moins de risques de pertes», résume Mimmo Salerno.

Stratégie. Selon Bruno Cercley, maintenir une sous-traitance à Taïwan pourrait avoir un intérêt si Rossignol envisageait de se positionner sur le marché asiatique. Ce qui n’est pas le cas : 60% des ventes se font en Europe. Le reste en Amérique du Nord et en Russie. «Le seul marché qui existait en Asie, c’était le Japon et il s’est effondré. La Chine n’est pas encore prête.» Ce positionnement «au plus près des marchés» explique d’ailleurs que Rossignol n’envisage absolument pas de rapatrier l’ensemble de ses productions délocalisées. Pas question notamment de toucher aux usines d’Europe de l’Est. Le marché russe, qui absorbe à lui seul un tiers des skis vendus chaque année dans le monde, est trop précieux pour que Rossignol commette l’imprudence de s’en éloigner. Un seul site a été relocalisé depuis l’Europe de l’Est : une production de fixations Look, rapatriée début 2010 à l’usine de Nevers, dans la Nièvre. Sans cette relocalisation, le site nivernais aurait dû fermer, générant un coût social trop lourd à supporter pour l’entreprise.

Bruno Cercley a une stratégie, et pas d’états d’âmes : «On n’est pas là pour sauver des usines. S’il fallait en fermer, nous en fermerions. Même s’il est vrai que cela nous fait toujours plaisir de faire revenir des emplois en France.» Fin août, le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, a annoncé un plan d’aide aux relocalisations de 200 millions d’euros. Rossignol n’en a pas profité. Son PDG ne croit pas à l’utilité du dispositif. «Cela ne sert à rien de relocaliser pour relocaliser. Il faut que cela soit intéressant stratégiquement pour l’entreprise, sinon ça ne marchera pas.»

Maillon faible. A Sallanches, l’annonce de la relocalisation est un symbole fort. Même si chacun sait que la contrepartie en termes d’emplois est très faible. Depuis quelques années, l’usine Dynastar se pensait condamnée. En 2007, une partie de la production était donc délocalisée à Taïwan. En 2008, lorsque le groupe était au plus mal, la marque apparaissait comme le maillon faible et Quicksilver, le propriétaire, avait annoncé son intention de s’en débarrasser, pour finalement décider de revendre tout Rossignol quelques mois plus tard. Après la reprise par la société Chartreuse & Mont-Blanc (détenue en majorité par un groupe australien), l’annonce d’un plan de relance basé sur la suppression d’un tiers des effectifs n’avait pas vraiment remonté le moral des troupes. Et personne ne croyait à ces annonces de relocalisation. Parce que personne n’en avait jamais vu.

Il aura fallu que d’autres projets d’investissement se concrétisent cette année sur le site de Sallanches pour que les salariés retrouvent un semblant de confiance. Plus encore que les relocalisations, l’installation d’un race center, centre de préparation ultramoderne de skis professionnels, redonne à l’usine l’image positive d’une industrie de pointe. Mais l’image ne suffit pas. Et les salariés restent sur leurs gardes. Comme Marc Rollès, délégué CDFT : «En très peu de temps, on a vu les productions partir en Asie. Aujourd’hui, on est content de les voir revenir. Mais les emplois supprimés, on ne les a pas retrouvés. Et il faudra voir dans quelles conditions vont être fabriqués ces skis.» (http://www.liberation.fr/economie/01012299612-rossignol-quitte-taiwan-et-revient-au-nid)


Resumé: Cette article est tiré du périodique "Libération". Il nous informe sur l'entreprise "Rossugnol" et sur sa "relocalisation" dans l'hexagone. Ne trouvant pas ou peu d'avantages à produire en asie, Rossignol investit dans le "Made in France".

4 avril 2012

2.2 Détails d'un tee-shirt chinois vendu 3 euros en france.

Détails d'un tee-shirt chinois vendu 3 euros en France:

tee shirt chinois

 

 

(http://www.google.fr/imgres?q=tee+shirt+chinois&um=1&hl=fr&client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&tbm=isch&tbnid=3AEdb6rQLJ5GIM:&imgrefurl=http://www.linternaute.com/savoir/dossier/mondialisation/10-prix-t-shirt.shtml&docid=FWsQwtAyqTp9oM&imgurl=http://www.linternaute.com/savoir/dossier/mondialisation/images/t-shirt.)


Résumé: Cette image nous détail les coûts d'un tee-shirt produit en Chine.



4 avril 2012

3.5 Rossignol relocalise en France.

MATÉRIEL SPORTIF :Rossignol relocalise sa production de skis en France

Le groupe équipementier Rossignol a décidé de rapatrier en France une partie de sa production de skis produite en Asie, dans le cadre d’une stratégie industrielle visant à «renforcer la compétitivité» du leader mondial du ski.

«Le début de l’année 2010/2011 du groupe Rossignol est marqué par la relocalisation de la production de 60 000 paires de skis junior, jusqu’alors produites» chez un sous-traitant taïwanais, précise le groupe dans un communiqué.

Cette nouvelle production, «qui représente 20 emplois équivalents temps plein», est transférée dans l’usine de Sallanches (centre- est), unique site de production de ski français, où sont actuellement réalisées 200’000 paires de ski par an sous les marques Rossignol et Dynastar.

Rossignol avait été vendu fin 2008 par l’Américain Quiksilver à la société Chartreuse et Mont Blanc SAS, consortium à capitaux australiens et américains.

Résultat positif

Alors qu’il était au bord du dépôt de bilan en octobre 2008 avec un résultat net de 63 millions d’euros (84 millions de francs), le groupe Rossignol, qui a dû se séparer en 2009 de 30% de ses effectifs dans le monde, «affichera un résultat net positif dès cette année», a assuré à l’AFP son PDG Bruno Cercley.

Le choix de relocalisation se justifie par le coût de la matière première qui «représente 70 à 80% du coût du produit et qui est plutôt européenne» alors que le coût de la main-d’oeuvre «ne représente que 20% du coût du produit», souligne M. Cercley. En outre, la majorité de la clientèle est européenne et non asiatique, a-t-il ajouté.

Au début de l’année 2010, le groupe a également rapatrié une chaîne de production depuis la Pologne à Nevers (centre), où sont produites les fixations du groupe, «permettant la sauvegarde de 10 postes», souligne M. Cercley. Le groupe Rossignol, dont le siège social est situé à Saint-Jean-de-Moirans (centre-est), emploie 1233 employés dans le monde.

http://archives.tdg.ch/rossignol-relocalise-production-skis-france-2010-09-28


Résumé: L'article en question nous informe sur la relocalisation de l'entreprise de skis, Rossignol".

4 avril 2012

2.3 Un niçois victime de graves brulures attribuées à des chaussures chinoises.

UN NIÇOIS VICTIME DE GRAVES BRULURES ATTRIBUEES A DES CHAUSSURES CHINOISES

photo_1251390082686-1-0.jpgUn Niçois de 51 ans, paraplégique, a été victime fin juillet de brûlures aux 2e et 3e degrés sur les deux pieds, attribuées au port de chaussures importées de Chine et achetées en Italie.

"J'ai porté ces chaussures pour la première fois le 31 juillet. J'ai dû les garder cinq heures d'affilée et quand je les ai retirées, des morceaux de peau sont venus avec les chaussettes. Mes pieds avaient doublé de volume et présentaient des brûlures profondes", a expliqué cet usager, photos à l'appui.

Hospitalisé au CHU de Nice le 3 août, il s'est vu diagnostiquer des brûlures aux 2e et 3e degrés sur les "faces dorsales et postérieures" des pieds, selon le certificat médical établi par l'hôpital qui les attribue au port de chaussures.

Le problème est que sa paraplégie le prive de sensations dans les pieds et qu'il n'a pas senti la douleur.

Les chaussures, de la marque chinoise Lalikaer, avaient été achetées en juillet dans un magasin en Italie. Des petits sachets de fongicide placés dans chacune des deux chaussures peuvent être mises en cause.

A l'automne 2008, plusieurs acheteurs français de chaussures importées de Chine avaient été victimes de graves réactions allergiques attribuées à la présence dans les chaussures de sachet de "diméthylfumarate", un produit anti-moissisure interdit dans l'Union Européenne depuis janvier 2009.

Cette personne, dont les pieds sont toujours enveloppés d'épais bandages, devrait être hospitalisé à partir de lundi pour une dizaine de jours afin de subir une opération de chirurgie réparatrice et affirme avoir "frôlé l'amputation du pied droit".

Parallèlement, il s'attelle à la constitution d'un dossier de plainte contre le fabricant de chaussures et souhaite que les pouvoirs publics communiquent davantage sur le danger présenté par certaines marques de chaussures.

Nous vous présenterons prochainement sur Business in China un article concernant la qualité et la responsabilité du Produit en Chine.

( http://businessinchina.blogspirit.com/presse-international )


Résumé: Cette article provient du site "businessinchina". Il nous renseigne sur la faible qualité des produits chinois et sur la négligence des services de contrôle européen.

4 avril 2012

2.4 Les produits "made in China" commence à faire peur aux Etats-Unis.

Les produits "made in China" commencent à faire peur aux Etats-Unis

 

La Chine, traditionnelle source de produits bon marché, a récemment exporté vers les Etats-Unis de nombreux produits dangereux ou contaminés, de quoi inquiéter les consommateurs et les autorités. Washington exige de Pékin que la Chine revoit ses règles de sécurité alimentaire.

Nourriture animale contaminée, jouets dangereux, faux médicaments, lottes enduites de toxines, anguilles congelées droguées et champignons chargés de pesticide interdit: tous ces produits venus de Chine ont récemment conduit à des rappels, des interdictions, voire l'établissement de nouvelles réglementations.

Plusieurs milliers de chats et de chiens sont morts après avoir mangé des pâtées contaminées avec de la mélamine, un composant chimique utilisé dans les fertilisants et les matières plastiques.

Du dentifrice "made in China" a aussi été mis sur liste noire dans la crainte qu'il ne contienne un produit chimique dangereux, comme celui trouvé dans des tubes vendus en Australie.

La semaine dernière, 1,5 million de petits trains en bois, de la très populaire marque "Thomas and Friends", fabriqués en Chine, ont été rappelés car ils étaient peints avec de la peinture au plomb.

A la veille de la fête nationale américaine du 4 juillet, des pétards et des fusées pour feux d'artifice ont également été rappelés par crainte qu'ils "ne partent dans des directions inattendues" et présentent "un danger pour les yeux et les spectateurs".

"Je crois qu'on a atteint un point où hélas le label "made in China" est devenu synonyme de danger aux Etats-Unis", a estimé le sénateur démocrate Richard Durbin, très actif au Congrès au sujet de la sécurité alimentaire.

Cet élu de l'Illinois (nord) et une sénatrice du Connecticut, Rosa DeLauro, ont tenu à Washington une réunion avec le commissaire de l'Agence américaine des médicaments et de l'alimentation (FDA), Andrew von Eschenbach, et l'ambassadeur de Chine, Zhou Wenzhong, sur les livraisons de produits contaminés venant de Chine.

Les élus ont indiqué dans un communiqué avoir obtenu l'engagement que le gouvernement chinois et la FDA travaillent ensemble à améliorer les inspections et la sécurité des produits alimentaires et des médicaments.

"Cette proposition d'accord entre la FDA et le gouvernement chinois est un pas significatif en terme de sécurité alimentaire et les consommateurs américains en seront les grands gagnants", a affirmé le sénateur Durbin.

Jusqu'ici la Chine et la FDA n'avaient aucun accord au sujet de l'alimentation ou des médicaments. Il n'y a pas de normes entre les deux systèmes et pas de mécanismes en place pour inspecter les unités de productions ou autoriser, par des visas, des enquêtes sur place, souligne les élus.

Cette question de la sécurité alimentaire a même été au centre des entretiens économiques américano-chinois conduits le mois dernier par le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson et la vice-Première ministre chinoise Wu Yi. Au retour de celle-ci, la Chine a promis de revoir ses règles de sécurité alimentaire.

"La priorité pour établir un système de normes de sécurité alimentaire est de revoir dès que possible les règles de production agricole et de transformation de l'alimentation", a indiqué le directeur de l'administration générale pour la supervision de la qualité, Liu Pingjun, à Pékin la semaine dernière.

Avec des exportations alimentaires vers les Etats-Unis de 2 milliards de dollars annuels, les infractions chinoises aux règles de sécurité alimentaire américaines sont parmi les plus nombreuses.

En avril, les autorités ont rejeté 257 cargaisons d'alimentation en provenance de Chine, bien plus que de n'importe quel autre pays.

( http://chine.aujourdhuilemonde.com/les-produits-made-china-commencent-faire-peur-aux-etats-unis )

 Resumé: Ce message nous informe sur la dangerosité de certains produits favriqués en Asie et notamment en Chine. Cet article nous informe également de la différence de législation entre les différents pays du marché mondial.

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